Du corps de Lucy à l'homme d'aujourd'hui
Mardi 17 février à 17h
Amphi Edgar Faure
Entrée libre dans la limite des places disponibles,
INSCRIPTION OBLIGATOIRE ICI
Conférence co-organisée par le programme Grands Enjeux Contemporains et le Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS),
avec le soutien du département LSO - Université Paris Dauphine, et de la Fondation Dauphine.
Du corps de Lucy à l’homme d’aujourd’hui
Deux invités prestigieux,
- Yves Coppens, le paléontologue à l'origine de la découverte de Lucy, Professeur émérite au Collège de France,
- Georges Vigarello, Professeur des Universités, Historien du Corps, Directeur d’Etudes à l’EHESS, historien du corps et ancien Professeur d'EPS
Dialogue entre un paléontologue et un historien du corps humain
L’homme d’aujourd’hui est immergé dans une actualité économique toujours mouvante, partagé entre l’optimisme de la liberté et la crainte liée à des menaces de tous ordres. En même temps, l’homme moderne est attiré par la compréhension de son passé, que lui ouvre l’historien, et fasciné par ce qu’il peut percevoir de «l’histoire avant l’histoire», à laquelle l’introduit le préhistorien ou le paléontologue.
Lucy se redresse pour faire face à son environnement. Pour la survie de l’espèce, l’organisme pré-humain s’adapte et devient omnivore tout en s’accommodant aux variations climatiques et en pensant des stratégies pour échapper aux menaces. L’homme émerge de cet univers, avec sa conscience, une connaissance de plus en plus affinée et sa liberté de choix. L’humanité développe de concert l’épanouissement de ses possibilités et une capacité « responsable » à donner un sens aux conséquences de ses actes.
Yves Coppens et Georges Vigarello nous raconteront ainsi comment s’est continuée l’histoire de l’humanité, à travers le changement et la progression du corps humain au cours du temps.
Ils nous parleront également de la démarche scientifique car, quelle que soit sa discipline, le savant construit des hypothèses et les valide - ou les invalide - à la fois par l’abstraction et la confrontation physique, personnelle, à un terrain. C’est ainsi que se produit la connaissance, laquelle donne la liberté et doit se transmettre.