L'Alumni du mois : Philippe Lentschener, homme d'affaires, spécialiste du marketing et de la communication
Sa biographie
Philippe Lentschener est le fondateur avec Pierre Vallet et Charles Henri d’Auvigny de Reputation 7, un bureau d’intelligence digitale dédié à la réputation, au nation branding, à la gestion de crises et la cyber sécurité.
Auparavant il a dirigé Saatchi & Saatchi dont il fut VP EMEA, puis Publicis France avant de rejoindre McCANN Worldgroup en tant que CEO.
Il a présidé la mission marque France pour le gouvernement de 2013 à 2015.
L'interview
Quelles études avez-vous suivi à l’Université Paris-Dauphine ?
Une maîtrise de Gestion et Economie Appliquée, option Marketing et Psychologie des organisations en 1980.
Quel est votre meilleur souvenir à Paris-Dauphine ?
Il y avait les cours de marketing de Georges Chetochine et Christian Blanckaert qui étaient fascinants de finesse, d’intelligence et de modernité. Nous étions dans un environnement qui s’ouvrait à la communication et au marketing.
Je me souviens également des élections au conseil d’université où nous avions monté une liste appelé MAFIA. Nous avions ciblé les abstentionnistes, amené des ânes dans le hall avec des ballons gonflables, fait une vraie campagne à l’américaine et nous avions battu l’UNEF dans une ambiance exceptionnelle.
La demi-finale du championnat universitaire de rugby, perdue contre l’ESSEC, mais après une année forte en émotions reste aussi un grand souvenir.
Avez-vous gardé des contacts avec des anciens de votre promotion ?
Oui avec certains que je n’ai jamais perdus de vue et qui sont des amis chers et proches.
Que vous ont apporté vos études à Paris-Dauphine dans votre parcours professionnel ?
De la créativité. Le refus du statu-quo, le goût de défier les évidences.
Quelle image avez-vous de Paris-Dauphine aujourd’hui ?
Globalement la même ; en espérant que la compétition internationale entre les universités et la nécessité de marquer des points dans les classements ne dénaturent pas cette réalité unique qui était la nôtre. Nous étions ailleurs/différents, inclassables.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiants entrepreneurs voulant créer une startup ?
Depuis que je suis aux boards de startups, une chose me semble désormais cruciale. Je conseille aux jeunes entrepreneurs de sur-dimensionner l’aspect culturel de leur projet. La tech se copie, se rattrape. Représenter quelque chose, c’est irrattrapable.
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