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Interview de Victorien De Doncker, Président de Tripartie.

Startup Dauphinoise

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18/03/2019

Dauphine Alumni est allé à la rencontre de Victorien De Doncker (Promo 2016), Président de Tripartie. 


Pauline Godard, Chargée de communication de Dauphine Alumni : Quelles études avez-vous faites au sein de Dauphine ?

VD : Mon objectif était d’exercer comme avocat d’affaires. J’ai donc suivi un cursus en école de commerce avant d’étudier le Droit et de rejoindre l’École de Formation du Barreau. Le Master Juriste Financier (259) de l’Université Paris-Dauphine était donc idoine !

PG : Qu’est-ce-que Tripartie ?

VD : Tripartie est l’application de paiement des petites annonces et des missions freelances.

Contrairement à un paiement direct (par virement, Carte Bleue, Lydia ou encore PayPal), l’application Tripartie permet de bloquer les fonds pendant la réalisation de la transaction. Ainsi, l’acheteur n’envoie pas d’argent à un inconnu et peut vérifier le livrable, tandis que le vendeur est assuré d’être payé.

En cas de litige, des professionnels du Droit assurent un traitement rapide et juste !

Nous nous plaçons donc en tiers de confiance lors de ces transactions par nature incertaines. L’application mobile s’utilise en complément de tous les sites de petites annonces et de mise en relation de freelances.

PG : En quelle année avez-vous créé votre projet ?

VD : L’aventure Tripartie a débuté en 2018 : nous avons travaillé avec Christophe Boucrot (CTO) et Andréas Lambropoulos (CMO & Product Owner) sur le concept et le business plan dès le premier trimestre, en parallèle de nos activités respectives.

Au mois de juillet 2018 nous avons pris la décision de nous consacrer à 100 % à Tripartie, au mois d’octobre nous avons rejoint l’incubateur Paris-Dauphine et en novembre l’application était publiée sur les stores.

PG : Comment avez-vous eu l’idée de créer Tripartie ?

VD : L’idée de départ m’est venue en 2012/2013, lorsque je travaillais en Angleterre. J’ai remarqué que les locataires de maisons et appartements pouvaient confier leur dépôt de garantie (« caution » dans le langage courant) à des sociétés habilitées.

Je souhaitais importer ce modèle économique en France et l’ai finalement adapté aux ventes entre particuliers et aux missions freelances.

PG : Comment organisez-vous vos démarches commerciales ?

VD : Puisque nous avons deux produits, l’application mobile à destination des personnes physiques et l’interface de programmation (API) à destination des professionnels, nos démarches commerciales sont scindées en deux et suivent des stratégies distinctes.

Se faire connaître dans la sphère du BtoC coûte cher, nous devons donc nous montrer ingénieux et tester de nouvelles choses en permanence. L’innovation ne se trouve pas seulement dans le produit ou le service d’une startup, mais aussi dans son organisation elle-même.

PG : Comment s’est passé le lancement de votre projet auprès du public ?

VD : Très bien ! L’application mobile rencontre un franc succès, les utilisateurs comprennent rapidement l’intérêt d’un tel service de sécurisation.
Généralement, lorsque nous sollicitons quelqu’un, qu’il soit utilisateur potentiel, professionnel, institutionnel ou encore journaliste, nous sommes écoutés. Nous rétablissons la confiance sur Internet !

PG : Qui peut utiliser Tripartie ?

VD : L’application mobile Tripartie est destinée aux particuliers adeptes de petites annonces en ligne et aux freelances qui travaillent à distance. Nous collaborons également avec des professionnels car l’API Tripartie peut être intégrée directement sur les sites de petites annonces et les places de marché.

PG : Quelle importance accordez-vous à la construction d’un réseau dans un parcours professionnel ?

VD : Le réseau est central dans le parcours professionnel, puisque l’on n’accomplit rien en étant seul. C’est grâce au réseau de notre équipe que je peux consulter un spécialiste dès que je suis confronté à un obstacle et ainsi trouver rapidement la solution adéquate.

PG : Qu’est-ce que vos études à Paris-Dauphine vous ont apporté dans votre projet ?

VD : La structuration même de Tripartie n’aurait sans doute pas été possible sans un passage à l’Université Paris-Dauphine, car l’environnement juridique de notre secteur d’activité est si complexe qu’il nécessite les bonnes clés pour l’appréhender.

De plus, nous avons constitué au sein de Tripartie un comité d’experts du Droit dont la mission est d’assurer un traitement équitable des litiges entre utilisateurs. Parmi ces experts figurent des diplômés de l’Université.

Aussi, l’une des conditions d’accès à l’Incubateur Paris-Dauphine est que l’un des cofondateurs de la startup soit diplômé de l’Université.

PG : Que pensez-vous des actions menées par Dauphine Alumni ?

VD : Je dis souvent que l’Université Paris-Dauphine a une longueur d’avance sur les autres établissements d’enseignement supérieur. L’association Dauphine Alumni n’y déroge pas. Je suis particulièrement sensible au Club Œnologie !

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